17 juin 2014

Attention /!\


Ce texte peut heurter votre sensibilité! Veuillez d'abord prendre connaissance des libellés ci-dessous avant de vous mettre à lire le texte suivant.
Merci.





Nu, à genoux, pieds et poings liés, il lèche tendrement son intimité. De petits mouvements de langue, des plus grands, de haut en bas, des cercles…
Elle, elle est assise dans un canapé en cuir rouge, vêtue simplement d’une longue robe noire, retroussée jusqu’aux cuisses pour le laisser faire. Dans sa main, une chaîne. Une laisse. Reliée au collier de cuir que porte le jeune homme au cou.

Elle ne veut pas le montrer, mais ce cunni est une extase : elle est à deux doigts de gémir. Mais elle se retient. Reprends-toi ma belle !

Elle s’autorise tout de même à passer sa main libre dans ses cheveux. Ils sont doux, soyeux… Ah…  Elle est au bord de la jouissance.

 

             - Arrête, ordonne-t-elle au jeune soumis.

 

Il s’exécute, et lève les yeux vers elle d’un regard interrogateur.

Elle se lève, tire sur la laisse, et l’entraîne vers un lit à baldaquin noir revêtu de draps aux tons pastels. Elle attache la laisse au squelette noir du lit et lui dit de se mettre à quatre pattes sur le lit, ce qu’il fait docilement.
Elle va chercher une cravache dans sa malle à accessoires, puis se dirige lentement vers lui…

06 octobre 2012

Sans titre du mois

Dans sa forêt, elle se plait à demeurer. Ses cheveux tressés de lianes, coiffés d'une impressionnante paire de bois encadrent un visage inexpressif. Son buste, libéré de toute tissus, chaîne de civilisation, est élégamment rattaché au principal de son corps. Deux bras de nymphe, quatre pattes de cervidé.
C'est ainsi faite qu'elle se promène dans les bois, silencieuse, avec pour compagnie, l'eau d'un lac, sa seule ressource vitale.


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 Depuis la rentrée, la plupart de mes écrits se font en cours. L'original de ce texte sans titre se trouve carrément en plein milieu de mon cours de français...

Je me suis aussi inscrite sur le forum d'une amie : Le Café de la Gare
Je me tate aussi pour faire un tour sur un ou deux de ces sites là : Contes défaits, Wammy's House, et Hotel Dusk .


31 juillet 2012

Et perdue, je me noie. Dans la détresse, dans la tristesse, ou dans un lac, je ne sais pas.
Je ne sais pas ce que je veux. Ou plutôt si, mais il y a trop de choses et tout forme un noeud.
Je me sens incapable. J'ai beau avoir l'envie, l'action ne suis guère, c'est indéniable.
Cela ne mène à rien. Il faut avancer malgré tout, ne pas rester figé je le sais bien.
Mais je n'y arrive pas. Dans un lac, dans la tristesse, dans la détresse, je e noie.